RISEN BAT SON PROPRE RECORD DU MONDE.
En mai de cette année, Porto Aviation a battu son propre record du monde de vitesse avec son avion RISEN en 2015. Ce résultat étonnant a été certifié par la Fédération Aéronautique Internationale, le registraire officiel de l'aviation internationale. Non content d'avoir établi le record du monde de vitesse ultraléger le plus rapide à 325,23 km/h/175 nœuds à MSL, Alberto Porto en a établi un autre, histoire de s'assurer et d'empêcher d'éventuels concurrents de faire des affirmations insensées. Cette fois, il a volé jusqu'à 10 000 pieds en utilisant le moteur Rotax 914 115 HP plus puissant au lieu du Rotax ordinaire 100 HP utilisé pour son précédent record. Les seulement 15 HP et l'altitude plus élevée ont aidé le Risen aérodynamique à monter jusqu'à 400 km/h/248,5 mph ou 216 nœuds si vous préférez !
Depuis leur admission dans le ciel il y a quarante ans, les ultra-légers ont certainement parcouru un long chemin et cela ne devrait surprendre personne, en particulier les plus attentifs d'entre nous qui ont suivi leur évolution et été témoins des deux- baisse des ventes mondiales de places. Même les pilotes les plus critiques qui ont persévéré dans l'ostracisme des «ULM», ou Light Sport Aircraft comme on les appelle aux États-Unis, doivent enfin comprendre que ces avions, quelle que soit leur appellation, qu'on le veuille ou non, ne sont plus "des tubes branlants de tissu avec des ailes qui volent". D'un point de vue objectif, si les grands experts reconnaissent la transformation rapide de l'aviation entre la Première Guerre mondiale et la fin de la Seconde Guerre mondiale en seulement 27 ans, alors ils devront admettre que la seule différence entre l'évolution des warbirds et celle des ultra-légers est dans le temps qu'il leur a fallu pour arriver là où ils se trouvent actuellement. En termes de vitesse uniquement, l'avion de chasse Armstrong Whitworth FK10 de 1917 volait alors à la vitesse incroyable de 84 mph, en 1944, le chasseur bombardier Hawker Tempest se déplaçait à environ 435 mph, avec des vitesses plus rapides et des conceptions plus modernes atteignant 600 MPH par le fin de la guerre en 1945.
Ces ultra-légers du millénaire ont eu 40 ans au lieu de 27 pour s'améliorer couplés à quelques atterrissages spatiaux pour apprendre. Ils sont incontestablement devenus bien fabriqués, hautement technologiques et, dans le cas du Risen, encore mieux conçus que la plupart des avions d'aviation générale obsolètes que l'on voit aujourd'hui sur les pistes.
Le secret, comme Alberto me l'a dit un jour quand il m'a emmené faire un "tour", était principalement dans la dynamique des fluides ainsi que dans l'aérodynamique de pointe que son Risen confère. Une finesse de 1:23 devrait tout dire. En gros, c'est de cela qu'il s'agit puisqu'il le savait bien en concevant la quille d'un bateau de la Volvo Ocean Race ou en offrant son savoir-faire aux plus grands constructeurs automobiles comme Maserati. Insatisfait des performances de l'hélice lors des essais, Alberto en a conçu une autre qui a réduit la résistance au vent, amélioré la consommation de carburant et perfectionné la poussée au point qu'il a pu traverser l'Europe au Brésil avec seulement quatre arrêts de carburant contre les 15 à 16 qui en règle générale serait obligatoire pour un avion monomoteur d'une autonomie de 600 nm sur la route du Nord ! En conséquence, Alberto, l'entrepreneur, a lancé une nouvelle gamme d'hélices sous le nom d'Idrovario. Pour mémoire, la traversée de l'Atlantique à 1428 nm du Cap Vert au Natal, au Brésil, a été achevée en 10,2 heures à une vitesse moyenne de 140 kt. "Fly in" à Pavullo del Frignano, en Italie, début juillet 2021, où il présentait son RG Risen de pointe "Super-Fast" qui se dirige vers les États-Unis en tant qu'expérimental et prêt à battre le sien ou tout autre challenger à ses archives.
Michael Hall, fondateur de Planesandsails.com (à gauche), discute avec Alberto Porto, PDG de Porto Aviation, à Pavullo del Frignano, en Italie, à côté du dernier modèle "Super Veloce" du Risen.